Retraite

Réduire votre impôt sur vos revenus de 2022……C’est maintenant !

Réduire votre impôt sur vos revenus de 2022……C’est maintenant !

Vous êtes salarié, profession libérale ou Travailleur non salarié (TNS), vous avez jusqu’au 31/12/2022 pour effectuer vos versements sur votre PER individuel (Plan Epargne Retraite Individuel), votre PERP ou votre Madelin et les déduire de vos revenus 2022.

En effet, l’épargne effectuée au sein d’un produit retraite est déductible de vos revenus ou de vos bénéfices imposables dans la limite d’un plafond fiscal annuel.

Les produits retraite 

Les nouveaux produits retraite issus de la loi Pacte du 22 mai 2019 ont vocation à remplacer les produits d’épargne retraite existants avant leur suppression le 1er janvier 2023.

Ces nouveaux dispositifs sont :

– Le Plan d’épargne Retraite Individuel (Perin) succède au contrat Madelin (dédié aux TNS), PERP (dédié aux particuliers) et PREFON (dédié aux fonctionnaires).

– Le Plan d’épargne Retraite d’entreprise collectif (Pereco) succède au PERCO

– Le plan d’épargne Retraite Obligatoire (Pero) remplace l’article 83

La loi Pacte permet ainsi de regrouper tous ces contrats retraite (individuels ou collectifs d’entreprise) au sein d’un produit unique, le PER (Plan d’épargne Retraite).

Attention, les PERP comme les contrats retraite Madelin sont fermés à la commercialisation depuis le 1er octobre 2020 mais les versements restent possibles sur les contrats existants. Il est également possible de transférer son épargne vers un PER.

Le plafond fiscal 2022 

Pour les particuliers

Les versements effectués sur un PER individuel peuvent être déduits des revenus imposables.

Ainsi, les sommes versées en 2022 sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur les revenus 2022 dans la limite d’un plafond égal à :

10% des revenus 2021 imposables, dans la limite de 32 908 € (soit 10% de 8 fois le PASS* 2020)

Ou

Dans la limite de 10 % du PASS 2021, soit 4 113 € si plus favorable

*PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale ; PASS 2022 = PASS 2021, soit 41 136 €)

En 2022, le plafond déductible minimum est de 4 114€ et le maximum est de 32 909 € si vos revenus sont supérieurs à 329 088€.

A noter : Si les versements effectués sur votre contrat retraite durant l’année 2022 n’atteignent pas ce plafond fiscal, il sera alors possible de reporter le solde non utilisé sur les trois années suivantes soit sur 2023,2024 et 2025.

Attention, les limites indiquées ci-dessus s’appliquent également pour la déductibilité des versements effectués sur un PERP.

Pour les travailleurs non-salariés

En tant qu’indépendant, les sommes versées en 2022 sur un PER individuel ou sur un contrat retraite Madelin sont déductibles des bénéfices imposables.

En 2022, il sera possible de déduire au maximum :

10% du bénéfice imposable dans la limite de 32 909€ (soit 10% de 8 fois le PASS 2021) auxquels s’ajoutent 15% de la fraction du bénéfice imposable comprise entre 1 et 8 PASS 2022.

Ou

10% du PASS 2022, soit 4 113€, si plus favorable.

En 2022, le plafond déductible minimum est donc de 4 114 € et le maximum est de 76 102 € si vos revenus sont supérieurs à 329 088€.

Le disponible fiscal

Le disponible fiscal est le montant maximum des versements effectués sur tous vos contrats d’épargne retraite éligibles à la déduction fiscale.

Vous trouverez votre disponible fiscal 2022 (somme maximum déductible des revenus) sur votre avis d’imposition des revenus 2021.
Cette somme reprend le plafond 2022 ainsi que le solde disponible des 3 années précédentes.

Pour déterminer votre disponible fiscal, il faut ensuite déduire de ce plafond certains versements déjà effectués sur l’ensemble des contrats retraite (dont les versements obligatoires dans l’entreprise, l’abondement de l’employeur (somme investie en plus du versement par le salarié) et les versements volontaires du salarié ou du travailleur indépendant).

Et comme précisé précédemment, le disponible fiscal de l’année en cours qui n’est pas utilisé peut être reporté au cours des 3 années qui suivent.

NB : Le transfert d’un PERP ou d’un Madelin vers un PER, n’ouvre pas droit à une nouvelle déductibilité fiscale.

Vous souhaitez réduire votre impôt sur vos revenus 2022 et vous n’avez pas de plan d’épargne retraite ? C’est le moment de mettre en place votre solution retraite !

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La fiscalité du PER en cas de décès

La fiscalité du PER en cas de décès

L’objectif du PER (Plan d’Epargne Retraite) est de préparer sa retraite.

Les sommes sont bloquées jusqu’au départ à la retraite sauf en cas d’aléas de la vie (décès, invalidité…) ou pour l’acquisition de sa résidence principale.

Il existe 2 types de PER (Plan d’épargne Retraite) :

– Le PER compte titres, géré par une banque qui permet à l’épargnant d’investir dans presque tous les actifs des marchés financiers, y compris des titres en direct et autres ETF (Fonds indiciels cotés en Bourse), sans contrainte, ni limite.

En cas de décès du souscripteur, il devra être déclaré au notaire afin d’être intégré dans l’actif de succession. Des droits de succession seront alors calculés sur la valeur du PER au moment du décès.

– Le PER assurance, géré par les compagnies d’assurances, qui se rapproche de l’assurance vie.
Seul le PER assurance peut proposer du fonds euro (fonds sécurisé). Même si ce fonds rapporte peu depuis quelques années, il a l’avantage de garantir le capital.

Si vous êtes proche de la retraite ou si votre priorité est de sécuriser votre capital, le PER assurance est plus adapté.

L’avantage principal du PER assurance 

– Vous pouvez choisir de déduire ou non les versements effectués sur un PER de vos revenus imposables (sous conditions de plafond).

– En choisissant la déduction à l’entrée, c’est lors du déblocage de votre épargne que vous serez imposé sur les plus-values mais également sur le capital selon votre tranche marginale d’imposition (TMI).

– L’objectif étant de diminuer sa TMI à la retraite, le PER peut ainsi permettre de réaliser une économie importante d’impôt.

Quelle fiscalité pour le PER assurance, en cas de décès

En cas de décès et si votre bénéficiaire est votre conjoint ou partenaire de PACS, les sommes détenues sur le PER sont totalement exonérées de droits de succession.

Si vos bénéficiaires sont vos enfants, ils bénéficieront d’un abattement de 100 000€ par enfant (abattement qui peut déjà être consommé par ailleurs,  si l’enfant a bénéficié d’une donation dans les 15 années précédant le décès, ou s’il y a de l’immobilier dans la succession par exemple…).
Au-delà, les droits de succession s’établiront à 20% jusqu’à 552 324€.

Si les bénéficiaires sont plus lointains, deux cas se présentent :

– En cas de décès avant 70 ans, les sommes versées sont exonérées dans la limite de 152 500€ par bénéficiaire, tous contrats confondus.
Au-delà, un prélèvement de 20% s’applique jusqu’à 700 000€ puis de 31,25% au-delà.

– En cas de décès après 70 ans, les sommes détenues sur le PER seront soumises aux droits de succession pour la valeur totale après un abattement de 30 500€ tous contrats d’assurance vie confondus et tous bénéficiaires confondus.
C’est alors le barème des droits de mutation à titre gratuit qui s’applique en fonction du degré de parenté entre le titulaire du PER et le bénéficiaire inscrit sur la clause.

Dans de nombreuses situations, les sommes placées sur le PER ne seront ainsi jamais imposées ni soumises aux droits de succession.

Le PER est donc très intéressant pour payer moins d’impôt mais il peut aussi être un formidable outil de transmission patrimonial en complément de l’assurance vie qui n’offre pas d’avantage fiscal à l’entrée.

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Pourquoi faire appel à un Expert Retraite pour toucher une meilleure pension ?

Pourquoi faire appel à un Expert Retraite pour toucher une meilleure pension ?

Pour optimiser le montant de vos pensions ou pour ne pas avoir à gérer la liquidation de vos droits à la retraite.

Contrairement à des revenus professionnels qui peuvent potentiellement augmenter, percevoir une pension retraite c’est percevoir le même montant de façon viagère.

Pas question alors de prendre les choses à la légère et de laisser passer des droits à la retraite qui se traduisent concrètement par des euros supplémentaires dans sa poche à la fin du mois !

Un Bilan est utile si vous avez changé de statut professionnel plusieurs fois (Salarié/puis profession libérale/puis fonctionnaire….) ou si vous avez eu une carrière mouvementée, interrompue par des périodes de détachement à l’étranger, de chômage ou encore si vous avez interrompu toute activité pour éduquer vos enfants.

Le risque d’oubli ou d’inexactitudes se multiplient alors.

L’Expert Retraite va ainsi intervenir, preuves à l’appui (contrats de travail, fiches de paye, attestations d’indemnisation par l’assurance-chômage qui seront à lui fournir) pour effectuer toutes les réclamations nécessaires auprès des différents organismes, afin de récupérer les droits manquants (trimestres dans les régimes de base et les points dans les régimes complémentaires).

L’Expert Retraite intervient également sur l’optimisation de la fin de carrière. Il va alors déterminer s’il vaut mieux travailler plus longtemps, effectuer un cumul-emploi ou vérifier l’intérêt de racheter des trimestres ou encore de prévoir une retraite progressive.

L’Expert Retraite réalise aussi un accompagnement administratif à la liquidation des droits retraite (dépôt des demandes de retraite auprès de chaque régime, suivi de l’avancement des demandes…).
Ce service, et lui seul, ouvre droit à un avantage fiscal important puisque les sommes déboursées sont intégralement déductibles des pensions imposables (article 13 du Code général des impôts et BOI-RSA-PENS-30-10-10-20150421).

Un Expert sérieux ne peut se lancer dans cette démarche que s’il a validé l’intégralité de vos droits retraite auparavant !

En tant que courtier en protection sociale et Expert Retraite, nous mettons toute notre expertise à votre service.

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Audit Social du dirigeant : Pourquoi c’est important ?

Audit Social du dirigeant : Pourquoi c’est important ?

L’audit social est un outil qui permet d’analyser les forces et les faiblesses de la situation du dirigeant concernant sa protection sociale afin d’identifier les points d’amélioration et les solutions à mettre en place.

Cet audit va ainsi porter sur la rémunération, les droits ouverts et l’ensemble des cotisations obligatoires et facultatives du dirigeant dans une recherche d’optimisation de sa rémunération.

Pour procéder à un audit social, il est nécessaire d’analyser :

– Les comptes de résultats de la société
– Le coût de la rémunération du dirigeant
– La couverture en cas d’arrêt de travail
– La cohérence de cette couverture avec la rémunération
– Le fonctionnement du système de retraite et sa composition (assurance vie, Loi Madelin, Régime obligatoire, etc…
-L’impôt sur le revenu à titre privé

A partir de tous ces éléments, en conformité avec la législation et en tenant compte de l’âge, l’état de santé, la composition familiale et des objectifs du dirigeant, des carences peuvent être identifiées avec la nécessité de mettre en place une stratégie d’optimisation.

Il s’agira alors d’augmenter la rémunération du dirigeant ou d’améliorer les conditions de sa retraite tout en maîtrisant l’impact sur ses cotisations et sa fiscalité.

Selon sa situation, il pourra être nécessaire de mettre en place des solutions personnalisées et adaptées afin de garantir le meilleur niveau de prestations (Plan d’épargne retraite, Assurance décès, Assurance vie, contrat Madelin, Prévoyance, Mutuelle ….).

Il pourra aussi s’agir d’apporter un conseil personnalisé sur le choix du statut du dirigeant en cas de problème de santé de celui-ci ou sur le choix du statut de son conjoint afin d’optimiser sa protection sociale.

L’audit social est un outil puissant pour la protection du chef d’entreprise qui participe aux revenus de son foyer.
Il est donc indispensable d’appréhender la situation professionnelle et personnelle d’une manière globale.

Nous mettons à votre service toute notre expertise pour vous accompagner.

Vous souhaitez des informations complémentaires,

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Retraite des indépendants : comment bien la préparer ?

Retraite des indépendants : comment bien la préparer ?

Vous êtes commerçant, artisan, profession libérale, micro-entrepreneur, dirigeant ou associé (non assimilé-salarié) …Avez-vous déjà réfléchi à votre retraite ? 

Le régime de retraite des travailleurs non-salariés reste en effet moins avantageux que celui des salariés, notamment sur la retraite complémentaire. Quel que soit votre âge ou votre secteur d’activité, il est donc primordial d’anticiper au maximum votre retraite afin de vous garantir une pension suffisante. Alors comment fonctionne la retraite des indépendants et pourquoi n’est telle pas suffisante ? Quelles sont les solutions ?

Pourquoi est-ce important de préparer sa retraite quand on est indépendant ? 

Fonctionnement de la retraite des indépendants : quelques rappels

La retraite de base

Comme les salariés, le travailleur indépendant cotise à un régime de base obligatoire. Depuis la fin du RSI en 2018, ce régime est géré par la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI), intégrée au régime général de la Sécurité Sociale. Outre la retraite, elle garantit également aux travailleurs non-salariés le droit aux prestations d’assurance invalidité et décès.

Le calcul de la pension s’effectue sur le même principe que pour les salariés. Le montant dépendra des revenus et du nombre de trimestres cotisés.

Quelques exceptions :

– Professions libérales cotisant à la CNAVPL(Caisse nationale vieillesse des professions libérales) : infirmiers, kinésithérapeute, experts-comptables, pharmaciens, etc. Ils bénéficient d’un régime particulier avec un calcul par point (et non par trimestres).

– Les avocats dépendent de la CNBF et sont soumis à un autre système de calcul. Leur retraite de base n’est pas calculée selon leurs revenus mais correspond à un montant forfaitaire annuel (17 255 € en 2021). Ce dernier sera réduit si l’âge légal de départ en retraite n’est pas atteint ou s’il manque des années de cotisations.

La retraite complémentaire 

En tant que travailleur indépendant, vous cotisez également à une caisse complémentaire :

– La retraite complémentaire des indépendants (RCI)

– Ou à l’une des 12 caisses rattachées à votre profession pour les libéraux.

Il s’agit d’une retraite par points et non par trimestre comme pour la retraite de base.

A noter que les avocats sont également soumis à ce système à points.

Une pension de retraite insuffisante : 30% à 50% de votre dernier revenu d’activité

Le régime de base est identique dans son principe et son calcul pour les salariés et les indépendants. En revanche, la retraite complémentaire des indépendants est moins avantageuse.

Son fonctionnement général est similaire à celle des salariés, en particulier par le calcul par points.

Mais les taux et les assiettes sont différents. Plus bas que ceux des salariés, ils entrainent donc des pensions moins élevées.

Au final, votre pension de retraite représente seulement 30% à 50% du dernier revenu d’activité.

Pour maintenir votre niveau de vie, il est donc primordial d’anticiper et de préparer votre retraite pour améliorer votre future pension. Mais comment faire ?

Les solutions pour préparer sa retraite d’indépendant

Plusieurs possibilités existent pour préparer votre retraite. L’objectif est de prévoir une retraite supplémentaire par le biais de placements ou investissements. Voici quelques pistes.

Épargnes et placements 

Assurance-vie 

Ce placement est toujours autant plébiscité par les Français. Le mois de Janvier 2021 a vu bondir les cotisations de +13% par rapport à Janvier 2020 (source : fédération française assurance).

Il est vrai que l’assurance-vie est un excellent moyen d’épargner mais également de préparer sa retraite.

Parmi ses principaux avantages :

– Argent disponible à tout moment

– Souplesse d’utilisation (retraite, études des enfants…)

– Souplesse de versement (réguliers, ponctuels…)

– Fiscalité avantageuse.

– Outil de transmission du patrimoine

(Lire aussi : l’assurance vie, le placement préféré des Français.)

Plan d’Épargne Retraite Individuel (PER) 

Le PER est un placement à long terme, spécifiquement prévu pour la retraite. Il est alimenté par des cotisations volontaires de votre part pendant votre vie active. Au moment de la retraite vous pouvez alors bénéficier :

– Soit d’une rente

– Soit d’un capital

– Ou d’une combinaison des deux

En principe, l’argent placé est bloqué jusqu’à la retraite. Quelques cas de déblocages anticipés sont néanmoins prévus : invalidité, décès de l’époux ou de l’épouse, fin de droits chômage, surendettement, acquisition résidence principale, cessation d’une activité non salariée (suite à un jugement de liquidation judiciaire).

Coté fiscalité, vous pouvez déduire les sommes versées de vos revenus imposables dans la limite d’un certain plafond.

Quant à l’imposition de la somme perçue à la retraite, elle dépendra si vous avez déduits vos versements de votre revenu imposable et s’il s’agit d’une rente ou d’un capital. Il sera important de vous faire accompagner pour trouver la meilleure solution afin d’optimiser l’impact fiscal.

A noter que le PERIN (Plan d’Epargne Retraite Individuel) remplace l’ancien PERP et les contrats Madelin. SI vous avez une épargne sur ces derniers, les sommes concernées peuvent être transférées à votre demande sur le PER individuel.

(Lire aussi : Préparer sa retraite avec le nouveau PER.)

Investissement immobilier 

Devenir propriétaire d’un bien immobilier est également un bon moyen de préparer votre retraite. Acquérir sa résidence principale vous garantit un toit et compense la baisse de revenu au moment de la retraite.

Vous pouvez également vous constituer un complément de revenus par des achats de biens immobiliers destinés à la location.

Le contexte actuel est par ailleurs favorable avec des taux d’intérêts historiquement bas et la possibilité de recourir à l’assurance emprunteur de votre choix.

(Lire aussi : Assurance emprunteur.)

Indépendants, il existe également d’autres solutions pour préparer votre retraite. Vous souhaitez en savoir plus ? être conseillé et accompagné ? N’hésitez pas à me contacter.

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4 Bonnes raisons de faire appel à un expert pour liquider sa retraite !

4 Bonnes raisons de faire appel à un expert pour liquider sa retraite !

Comment liquider sa retraite ? Est-ce le bon moment pour partir ? quel sera le montant de sa pension ?

Voici quelques-unes des nombreuses questions que l’on se pose à l’approche de la soixantaine.
Les caisses de retraites ont fait des efforts ces dernières années pour améliorer l’information et simplifier vos démarches : consultation de votre relevé de situation et suivi de vos droits sur info-retraite.fr, simulateur, etc. Mais la retraite reste une démarche technique, complexe. Il n’est pas toujours simple de s’y retrouver et de voir les erreurs.
Pour vous aider, vous pouvez faire appel à un cabinet expert en retraite. Nous vous accompagnons et vous conseillons dans vos démarches en fonction de vos besoins. Pour vous, c’est l’assurance de faire valoir tous vos droits et de partir l’esprit serein !

Reconstitution de carrière et vérification de vos droits

Chaque année, votre relevé de situation est mis à jour sur le site info-retraite.fr. Mais il n’est pas toujours simple de voir les erreurs, les oublis ou si les situations particulières ont bien été prises en compte (grossesses, nombre d’enfants, etc.).
La reconstitution de carrière peut s’avérer être un véritable casse-tête, surtout si vous avez changé souvent d’employeurs, de statut, si vous avez eu des périodes de chômage ou de travail à l’étranger. A cela s’ajoute les difficultés liées au système lui-même : erreurs de conversion de points ou de transmission entre les caisses etc. Les anomalies sont donc fréquentes sur les relevés de situation.
Habitué à ces problématiques, expert en retraite nous pourrons vous accompagner dans la reconstitution de votre carrière, vérifier vos droits et les faire corriger le cas échéant.

Effectuer les démarches de régularisation

Gain de temps et d’efficacité également appréciable, notre cabinet conseil en retraite peut se charger de demander la régularisation des erreurs ou des oublis constatés. Pour cela, vous devrez bien entendu nous fournir les justificatifs nécessaires (fiches de paie, attestations pôle emploi …).
Parfois, la régularisation de certaines périodes oubliées peut vous porter préjudice, en particulier en faisant baisser votre salaire annuel moyen. En tant que professionnel du conseil et expert, nous veillerons toujours à agir dans votre intérêt et vous conseillerons les régularisations à faire et celles à éviter.

Calculer le meilleur moment pour prendre sa retraite

Quand partir ? Le plus tôt possible ? est-il préférable d’attendre pour augmenter ma pension ? Faut-il racheter des trimestres ? Autant de questions que chacun se pose au moment de préparer sa retraite mais dont les réponses sont complexes. Elles dépendent en effet de la situation professionnelle et familiale de chacun.

Expert en retraite nous pourrons vous conseiller sur ces aspects :

– Pertinence du rachat de trimestres : combien cela va vous couter, est-ce intéressant dans votre situation, etc.
– Optimiser la date de liquidation de votre retraite : la date exacte est en effet très importante. A un mois près, en fonction de votre situation, vous pourrez valider un trimestre supplémentaire, minorer le taux de votre décote ou au contraire le majorer.

Prise en charge des démarches de liquidation

Conseiller en retraite, nous pouvons également effectuer vos démarches de liquidation pour tous vos régimes, y compris la retraite complémentaire et supplémentaire (contrats Madelin, art 83…).
Nous pouvons nous charger de la demande de liquidation, de l’envoi des pièces justificatives, du suivi du dossier…Un gain de temps et d’efficacité évident sachant qu’il faut environ 6 à 12 mois pour boucler un dossier.
Cette assistance se révèle également indispensable si vous avez travaillé dans plusieurs pays étrangers en tant qu’expatrié. En effet, les caisses ne retiennent que les trimestres effectués dans un seul pays en plus de la France, à quelques exceptions près. Si vous avez travaillé dans plusieurs pays, le recours à notre cabinet conseil est alors le moyen le plus sûr et efficace de faire valoir vos droits.

Faire appel à un professionnel vous permet de gagner un temps précieux et d’être assuré de bénéficier de tous vos droits. Une assistance d’autant plus utile dans des situations complexes : multiples changements d’employeurs, expatriation, etc.

A noter que les frais dépensés pour bénéficier d’une assistance dans la liquidation de votre retraite sont déductibles de vos revenus imposables sous certaines conditions.

Vous souhaitez liquider votre retraite ? vous avez des questions concernant la reconstitution de carrière, le calcul de votre pension et vous souhaitez effectuer un Bilan ?

Nous vous accompagnons et vous conseillons dans vos démarches.

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Comment fidéliser vos salariés avec les plans d’épargne retraite (PER) et l’épargne salariale  ?

Comment fidéliser vos salariés avec les plans d’épargne retraite (PER) et l’épargne salariale ?

La retraite est devenue un enjeu économique majeur que vous pouvez intégrer efficacement dans la politique sociale de vos entreprises.

La loi sur la réforme des retraites n’en finit pas de secouer le monde de l’entreprise. L’année 2020 commence dans un climat social difficile et les salariés sont plus que jamais inquiets pour leur avenir.

En tant que professionnels et dirigeants, vous pouvez fidéliser vos salariés avec les plans d’épargne retraite (PER) et l’épargne salariale. D’autant plus que ces dispositifs répondent également à vos problématiques d’optimisation fiscale. Ils permettent en outre aux salariés de développer leur épargne, de voir l’avenir plus sereinement et d’être davantage impliqués dans l’entreprise.

Une mise en place de plus en plus incontournable, quel que soit votre effectif.

Les principaux dispositifs d’épargne retraite et salariale :

Les PER de la loi Pacte 

La loi Pacte du 22 Mai 2019 est venue simplifier les différents dispositifs d’épargne retraite en créant les PER (Plan d’épargne retraite). Outre le PER individuel qui s’adresse directement aux particuliers (et qui remplace l’ancien PERP et les contrats Madelin), deux autres dispositifs concernent spécifiquement les entreprises :

            • Le PER obligatoire (PERO)

Il correspond à l’ancien “article 83.”C’est un dispositif obligatoire qui peut concerner tous les salariés ou seulement une catégorie (les cadres par exemple).
En tant qu’entreprise, vous alimentez le PERO de vos salariés par des versements obligatoires. Le montant est défini à la mise en place du contrat. Il correspond à un pourcentage des salaires annuels bruts.
Le retrait des sommes investies se fait en rente viagère (seul choix possible pour les versements obligatoires).

            • Le PER collectif (PERECO ou PERCOL)

Il remplace le PERCO. Proposé à tous les salariés, les versements sont facultatifs. Vos collaborateurs ont également la possibilité d’y verser les sommes issues de la participation, intéressement, CET (Compte Epargne Temps) etc. L’entreprise peut également choisir d’alimenter ce plan par des abondements.
Au moment du déblocage, le salarié peut choisir le mode de versement :

Capital (Grande nouveauté de la loi Pacte)
– Rente
– Rente et Capital

Les sommes versées sur ces PER restent bloquées jusqu’à la liquidation de la retraite du salarié sauf cas de déblocages anticipés (décès, invalidité, acquisition de la résidence principale…)

A noter que les anciens dispositifs (PERP, Madelin, Art 83, PERCO…) seront fermés au 1er octobre 2020.

L’intéressement et la participation

Grands classiques de l’épargne salariale, ces dispositifs ont fait la preuve de leur efficacité en matière d’attractivité et de fidélisation des salariés. Liés aux résultats de l’entreprise, ils récompensent en effet directement leur implication.
Les sommes sont, la plupart du temps, versées sur un plan d’épargne d’entreprise (PEE) sur lequel elles sont bloquées pendant 5 ans. Elles peuvent également être versées immédiatement à vos collaborateurs mais deviennent alors imposables. Néanmoins cela reste un choix intéressant pour les salariés qui ont besoin de liquidités rapidement.

Quels sont les avantages de ces dispositifs ?

Vos avantages en tant qu’employeur

• Déductibilité de vos versements sur votre résultat imposable.
• Exonération de cotisations sociales (hors CSG, CRDS).
• Suppression du forfait social pour les entreprises de moins de 50 salariés. Pour les entreprises de moins de 250 salariés, l’exonération ne vaut que pour les sommes versées au titre de l’intéressement.

Les avantages pour vos salariés

• Versements sur un PER ou PEE sont déductibles des revenus imposables (sous conditions de plafond).
• Possibilité de percevoir directement certaines sommes (intéressement, participation) mais elles seront imposables.
• Bénéficier de l’abondement des entreprises.
• Anticiper sa retraite, diversifier ses placements d’épargne.

Ces dispositifs d’épargne retraite, intéressement ou participation, vous permettent donc de bénéficier d’une attractivité maximale à moindre coût.

Comment mettre en place un plan d’épargne retraite ou salariale ?

La mise en place peut se faire par plusieurs moyens :

– Accord collectif
– Décision du chef d’entreprise par le biais d’une D.U.E (décision unilatérale de l’employeur), document juridique que l’employeur doit montrer à l’Urssaf en cas de contrôle.
– Ratification de la majorité des salariés

Les accords d’intéressements peuvent aussi être mis en place par simple décision du chef d’entreprise pour les entreprises de moins de 50 salariés. Les dispositions légales évoluent en effet régulièrement pour permettre aux plus petites structures de mettre en place ces dispositifs pour leurs collaborateurs.

L’accord ou la décision de l’entreprise doit définir les salariés concernés (catégories particulières par exemple) ainsi que les conditions requises, comme une condition d’ancienneté.

Ces dispositifs sont donc accessibles à tous les employeurs, quel que soit la taille de la société, dès le premier salarié.

Les plans d’épargne retraite ou d’épargne salariale sont des outils parfaits pour fidéliser vos salariés, développer votre attractivité, attirer de nouveaux talents. Ils répondent parfaitement aux problématiques actuelles et rassurent vos salariés quant à leur retraite. En contrepartie, ils vous permettent d’optimiser votre fiscalité, de diminuer vos cotisations sociales. Des dispositifs gagnants-gagnants de plus en plus incontournables que votre courtier/conseil en assurance et prévoyance peut vous aider à mettre en place.

 

Attention :
Fermeture des anciens dispositifs (Perp, Perco, Madelin, Art 83…) au 1er octobre 2020.
C’est l’occasion de faire un point sur les contrats en place dans vos entreprises afin de vérifier les conditions et étudier l’intérêt de procéder à un transfert sur les nouveaux dispositifs.

Des questions ? Besoin de conseils ?

N’hésitez pas à nous contacter.

Pour aller plus loin : Loi n°2019-486 du 22 mai 2019

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Quelle obligation pour l’entreprise envers un salarié en fin de carrière ?

Quelle obligation pour l’entreprise envers un salarié en fin de carrière ?

Le code du travail et certaines conventions collectives obligent les entreprises à verser une indemnité de fin de carrière aux salariés* qui partent à la retraite.

Le passif social** est encadré par la Loi de juillet 1985 qui précise que toute personne morale a une obligation d’évaluation de ses engagements à l’égard de ses salariés. Ces dispositions sont en outre précisées par l’article 123-13 du Code du commerce avec notamment l’obligation d’indiquer le montant des engagements sociaux différés en annexe du bilan.

L’employeur peut décider de constituer des provisions en interne ou de souscrire un contrat IFC (Indemnité Fin de Carrière).

Principe de l’IFC :

L’entreprise alimente par des versements libres, uniques et programmés un fonds collectif d’Indemnités de Fin de Carrière. A l’occasion du départ à la retraite de chaque salarié, le fonds est débité dans la limite du montant capitalisé.

L’indemnité à verser au salarié lors de son départ à la retraite est calculée à partir d’un salaire de référence, en fonction de son ancienneté dans l’entreprise. Un montant minimal est fixé par la loi, qui peut être majoré par un accord d’entreprise, une convention collective ou une décision unilatérale de l’entreprise.

A noter : Les versements effectués pour alimenter un contrat IFC sont déductibles du résultat net imposable. Ils ne sont pas soumis à charges sociales, CSG et CRDS.

Attention : Si vous décidez de ne pas souscrire un contrat IFC, les provisions faites en interne ne sont pas déductibles du net imposable.

Bon à savoir ! : Certaines conventions ou certains accords de branche prévoient des dispositions plus favorables : on parle alors d’IFC conventionnelles.

Recommandation : Nous vous conseillons de faire évaluer le montant des engagements de l’entreprise afin que cela ne déséquilibre par votre trésorerie en cas de nombreux départs.

Comment calculer les IFC ? 

1. Indemnités à verser pour un départ à la retraite à l’initiative du salarié

Le calcul de l’indemnité de départ à la retraite est réalisé en fonction de la rémunération brute dont le salarié bénéficie. Le salaire mensuel retenu pour le calcul des IFC est le montant le plus favorable entre :

• Douzième de la rémunération des 12 mois précédents le départ à la retraite
• Le tiers des 3 derniers mois : les primes ou autres éléments de salaire annuel ou exceptionnel qui ont été versés pendant cette période sont pris en compte à due proportion.

A noter : L’indemnité est calculée proportionnellement aux périodes d’emploi accomplies dans la même entreprise : prise en compte des périodes travaillées à temps complet et des périodes travaillées à temps partiel.

Le montant de l’indemnité varie en fonction de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise :

Ancienneté Indemnité :

< 10 ans                            Pas d’indemnité
Après 10 ans                    ½ mois de salaire
Après 15 ans                    1 mois de salaire
Après 20 ans                    1.5 mois de salaire
Après 30 ans                    2 mois de salaire

2. Indemnités à verser pour une mise à la retraite à l’initiative de l’entreprise

A partir des 70 ans du salarié, l’employeur a la possibilité de le mettre d’office à la retraite.

Bon à savoir ! : Avant les 70 ans, l’employeur doit obtenir l’accord du salarié.

La mise à la retraite du salarié lui ouvre droit à une indemnité au moins égale à l’indemnité de licenciement :

• ¼ de mois de salaire par année d’ancienneté pendant les dix premières années
• 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la dixième année

Le salaire de référence est identique à celui permettant de calculer l’indemnité de départ volontaire à la retraite, tout comme pour les salariés à temps partiel. (article L. 1234-9 et article R. 1234-2 du Code du travail)

Recommandation : Vérifiez ce que prévoit la convention collective ou le contrat de travail du salarié. Ils peuvent prévoir une indemnité contractuelle de départ à la retraite plus favorable à l’indemnité légale.

Exemple à titre indicatif, d’indemnisation suite à un départ volontaire à la retraite d’une salariée cadre d’une entreprise relevant de la Convention Collective Syntec :
La CCN Syntec prévoit une indemnité équivalente à 4 mois de salaire pour un salarié avec 20 ans d’ancienneté.
Salaire Brut mensuel : 3571€                                      Avec Charges patronales : 5177€ (3571 *1,45%)
Ancienneté : 20 ans                                                       Montant de l’ancienneté : 20711€ (5177 * 4)

Les avantages du contrat IFC

Le contrat IFC permet de :
• Lisser dans le temps la charge représentée par les départs en retraite des salariés
• Financer les engagements sociaux sans déstabiliser la trésorerie
• Bénéficier d’avantages fiscaux
• Augmenter la valeur de l’entreprise en cas de cession
• Sécuriser les droits futurs des salariés
• L’option Indemnités de licenciement (IL) pour encore plus de souplesse

Pour résumer :

La meilleure solution pour anticiper le versement des IFC est de vous constituer dès aujourd’hui une réserve financière dédiée, soit en gérant vous-même ce provisionnement (gestion interne), et donc sans avantages fiscaux, soit en alimentant un contrat IFC (gestion externe).

1) Interne :

 – L’entreprise provisionne en interne toute ou partie de la somme nécessaire aux départs en retraite (non déductible).
 – Au quotidien, l’entreprise supporte un ensemble de coûts liés à son fonctionnement
 – Un de ses salariés part à la retraite, l’entreprise doit alors lui verser une IFC.
 – Le versement de l’IFC représente une somme élevée, ce qui vient déséquilibrer la trésorerie de l’entreprise.

2) Externe :

 – Nous réalisons un audit du passé social de votre entreprise et vous proposons différents dispositifs de gestion externe négociés auprès d’un panel d’assureurs du marché.
 – Votre entreprise constitue au fil des années une réserve d’argent en effectuant des versements au contrat IFC choisi (déductible du résultat imposable de l’entreprise).
 – Ces sommes sont investies sur des supports de placements (exonérées d’impôt sur les sociétés).
 – Un de vos salariés part à la retraite. Vous débloquez les fonds de votre contrat IFC sans impacter votre trésorerie.

L’avantage Employeur :

– Votre trésorerie est maîtrisée : anticipation des versements pour planifier et donc étaler dans le temps le financement des indemnités.
– Vous bénéficiez de la déductibilité fiscale des cotisations versées sur le contrat.
– Vous profitez d’une gestion externalisée sûre et simplifiée.

Nous vous accompagnons pour transformer vos obligations légales en avantage financier et fiscal pour votre entreprise.
Nous vous accompagnons pour faciliter la gestion de votre passif social et dans la mise en place d’un contrat d’assurance IFC.

 

Contactez-nous

* Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
** Passif social : somme des dettes différées contractées par un employeur à l’égard de ses (anciens) salariés

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Préparer sa retraite avec le nouveau P.E.R (Plan d’Epargne Retraite)

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Préparez votre retraite avec le nouveau P.E.R.IN. (Plan d’Epargne Retraite Individuel).

Si épargner pour sa retraite impose des sacrifices immédiats, il s’agit de semer pour récolter le moment venu.

Pour ceux n’ayant pas anticipé, ils verront leurs revenus divisés par 2 à la retraite.

Certains n’auront alors pas d’autres choix que de continuer à travailler afin de conserver leur niveau de vie actuel.

Qu’on soit salarié ou indépendant, des solutions existent permettant de payer moins d’impôts pour préparer sa retraite, améliorer sa couverture et protéger sa famille en cas de coup dur.

Si les produits bancaires comme le livret A ou le livret de développement durable sont intéressants pour de l’épargne à court terme, pour de la trésorerie, en revanche l’assurance-vie est idéale pour un placement à plus long terme où les retraits à tout moment restent possibles aussi.

Des produits spécifiques pour la retraite existent, l’important étant de faire les choses.

Epargner tôt donne du pouvoir au temps sur les rendements.

Chaque année, les intérêts produisent des intérêts…processus exponentiel puissant !
Par ex : 30000 € placés dix ans au taux de 4,5% vont générer 16500 € d’intérêts contre 82500 € s’ils sont placés pendant 30 ans, soit 5 fois plus.

Il est donc important de se remémorer ces chiffres avant de remettre à plus tard ses placements.

Préparer sa retraite, c’est la budgétiser, quel que soit son âge !

Profitez du nouveau dispositif P.E.R (Plan d’Epargne Retraite) issu de la loi PACTE !

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